Maisons

Les constructions avec façade en pignon incarnent l’archétype même de la maison et reste une source inépuisable d’inspiration.

Cette forme a nourri un processus de symbolisation qui m’a guidé vers les propositions d’installations poétiques présentées ici : « Le vent se lève »
et « Township sweet homes ».

« Township sweet homes » puise son inspiration dans une émotion rencontrée durant l’enfance, lorsque je fus pour la première fois confronté à l’un des nombreux bidonvilles qui bordaient à l’époque le boulevard de ceinture (aujourd’hui le boulevard Laurent Bonnevay). Au-delà du drame social (conjuré ici par la couleur), une certaine poésie se dégageait de ces constructions à échelle humaine, réalisées à partir de matériaux hétéroclites. Une poésie proche du concept du Wabi sabi, beauté de l’imperfection et de l’impermanence propre à la culture japonaise, à laquelle je suis sensible.

« Le vent se lève !… Il faut tenter de vivre ! » est un vers de Paul Valéry, extrait du poème « Le cimetière marin », une longue méditation métaphysique. A la fin du poème le sujet choisit la vie avec comme métaphore le vent, le souffle créateur, l’élan vital qui anime toute chose et ouvre à tous les possibles, heureux ou malheureux.

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